Rapport annuel 2022
Vous pouvez consulter le rapport annuel 2022 du RÉMI en cliquant sur le lien ci-bas.
Au sortir d’une expérience éprouvante comme celle de la pandémie, les festivals et événements québécois auraient sans doute préféré retrouver une forme de « normalité », quelque chose comme la situation qui prévalait en 2019.
Ils ont plutôt droit à un deuxième tour de manège, celui qui les amène à devoir surmonter les difficultés liées à une certaine déstructuration de l’industrie et à l’inflation qui les affecte à un niveau supérieur. De quoi, d’ailleurs, donner des haut-le-cœur.
LES GRANDS ÉVÉNEMENTS QUÉBÉCOIS MOBILISÉS, SOLIDAIRES ET FAVORABLES À DE NOUVELLES APPROCHES POUR AFFRONTER LES NOMBREUX DÉFIS AUXQUELS ILS SONT CONFRONTÉS
À QUELQUES SEMAINES DU DÉBUT DE LA SAISON 2023, L’INFLATION, LA PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE ET LE RÔLE DES GOUVERNEMENTS AU CENTRE DES DISCUSSIONS
À quelques semaines des premiers rendez-vous de la saison estivale 2023 et alors que s’amorce la Semaine canadienne du tourisme, les dirigeants de grands festivals et événements québécois se sont montrés très préoccupés, mais mobilisés et solidaires, devant l’ampleur des défis auxquels ils sont confrontés. À l’occasion de l’assemblée générale annuelle du Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) qui les a réunis à Montréal, ils ont dit souhaiter que les différents paliers de gouvernement travaillent avec eux à mettre en place des solutions innovantes et qu’ils adoptent parfois de nouvelles approches.
Au sortir d’une expérience éprouvante comme celle de la pandémie, les dirigeants d’événements auraient préféré retrouver une certaine « normalité », mais ils sont plutôt confrontés à une déstructuration de l’industrie et à une « surinflation » dans le secteur. Ils estiment d’ailleurs qu’il en coûtait l’été dernier environ 25 % de plus pour organiser un événement comparable à celui de 2019.
Les revenus autonomes, incluant ceux de billetterie là où il y en a, les commandites et les subventions ne suivent évidemment pas ce rythme insoutenable, ce qui va finir par les confronter à des choix difficiles (réduction des heures d’ouverture, du nombre de scènes, etc.), redoutent-ils. La situation est particulièrement préoccupante pour les festivals et événements qui comptent des volets d’activités présentées gratuitement.
En parallèle, les ressources humaines spécialisées ont été nombreuses à quitter les festivals et événements durant la pandémie, ce qui a aggravé dans le secteur la pénurie de main-d’œuvre qui sévit partout. Les ressources qui sont restées, elles, bénéficient en ce moment du jeu de l’offre et de la demande, au détriment des organisations.
Au sein du membrariat, il y a moyen, croit le RÉMI, de continuer à partager l’expertise, à s’entraider, en allant plus loin, c’est-à-dire, par exemple, en mutualisant des ressources humaines, en partageant des équipements, notamment autour de la Place des Festivals, lorsque la proximité et le calendrier rendent la chose faisable.
Aux grands maux les grands moyens
Si l’occasion était toute désignée pour refaire le point sur les contributions des gouvernements et les récentes annonces faites dans les budgets, à Québec comme à Ottawa, elle l’était toute autant pour amener de nouvelles idées, avenues et approches avec ces précieux partenaires.
- À Montréal, où se trouvent la moitié des membres, le RÉMI espère une forme d’indexation des subventions et un rehaussement du maximum pouvant être octroyé. Il souhaite aussi que des suites soient données à une étude commandée par la Ville juste avant la pandémie, laquelle envisageait par exemple la possibilité pour les événements de tarifer sur le domaine public certaines activités en marge des spectacles ou encore des places assises pour assurer plus de confort aux festivaliers, ce qui leur est impossible à ce jour. À ce sujet, le Regroupement a écrit à la mairesse il y a quelques mois. Évidemment, les autres villes québécoises sont aussi des partenaires importants pour la suite.
- À Ottawa, les grands événements misent plus que jamais sur le ministre du Tourisme, sa future Stratégie fédérale pour la croissance du tourisme, ainsi que sur de récentes annonces contenues au budget. On sent que le gouvernement canadien pourrait être prêt à reconnaitre bientôt l’apport touristique et économique des festivals et événements, en sus du culturel et du social, qui a traditionnellement fait en sorte que Patrimoine canadien était leur vis-à-vis à l’échelle canadienne, alors qu’à Québec, la responsabilité est bien partagée entre le Tourisme et la Culture. Néanmoins, tous constatent que les fonds à Patrimoine canadien sont insuffisants, alors que les bases budgétaires des programmes dont bénéficient les festivals et événements sont les mêmes depuis une quinzaine d’années et ont été établies par le gouvernement Harper.
- Du côté du gouvernement du Québec, le RÉMI salue à nouveau la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, une précieuse alliée qui a fait en sorte que le Programme d’aide aux festivals et événements touristiques soit mieux doté depuis quelques années. Les membres du RÉMI qui sont soutenus par la SODEC et le CALQ espèrent qu’ils pourront bénéficier d’ajustements importants au cours des prochaines années (le programme de la SODEC a été revu récemment et les membres attendent de voir ce que cela donnera concrètement). Le RÉMI plaide pour que Québec s’assure que les associations touristiques régionales participent plus aux montages financiers, comme c’est le cas à Montréal (Tourisme Montréal) et à Québec (Destination Québec Cité) notamment, mais, curieusement, très faiblement ou pas du tout dans certaines autres régions.
Rappelons que la saison des événements majeurs internationaux prend place avec Piknic Électonik, qui est rapidement suivi de Go Vélo Montréal. Partout au Québec, les rendez-vous se succèderont presque sans interruption jusqu’au Festival western St-Tite, suivi quelques semaines plus tard, du Festival du Nouveau cinéma. Avant la pandémie de Covid-19, les 28 membres actifs du RÉMI (et cinq événements affiliés) cumulaient ensemble un chiffre d’affaires de près de 275 millions $. Une étude portant sur 17 d’entre eux avait statué qu’ils avaient généré 290,8 millions $ en valeur ajoutée sur une année, selon l’approche restrictive du gouvernement du Québec.
Budget fédéral 2023 : DES ANNONCES TRÈS PROMETTEUSES POUR LES FESTIVALS ET ÉVÉNEMENTS
Le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) et Festivals et événements majeurs Canada (FAME) qualifient de « très prometteuses » des mesures contenues au budget. Ils constatent qu’ils ont été entendus par le gouvernement fédéral, qui a répondu à certaines de leurs attentes de deux façons précises et ils s’en réjouissent, sous réserve de détails à venir.
En effet, « le budget de 2023 propose de verser 108 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2023-2024, aux agences de développement régional afin d’aider les communautés, les petites entreprises et les organisations sans but lucratif à mettre sur pied des projets et des événements locaux ». Le fait que cette annonce se fasse en lien avec la nouvelle stratégie fédérale pour la croissance du tourisme laisse entrevoir qu’enfin un soutien plus important pourrait être octroyé aux festivals et événements canadiens en vertu de critères économiques et touristiques, pour qu’ils se développent. C’était une demande importante de FAME et du RÉMI, contenue dans le mémoire « Libérer le plein potentiel du tourisme événementiel et festivalier » et soumis dans le cadre de la consultation lancée par le ministre du Tourisme, Randy Boissonnault, dont le travail mérite ici d’être souligné.
D’un autre côté, les festivals et événements demandaient de la prévisibilité et souhaitaient qu’on leur annonce dès maintenant que seront reconduits des investissements faits en 2019-2020 au Développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine. C’est chose faite puisque le budget propose de fournir 14 millions de dollars du deux ans, à compter de 2024-2025, au ministère du Patrimoine canadien. Cet investissement de 7 millions de dollars par année s’ajoute depuis cinq ans à la base budgétaire et aurait pu autrement disparaitre dès le 1er avril 2024. Ici aussi, FAME et le RÉMI ont mené une campagne dans les derniers mois et ils saluent l’écoute du ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, et de son équipe.
Du côté du Fonds du Canada pour la présentation des arts (FCPA), un ajout de 8 M $ était aussi fait à la base budgétaire, mais le budget est muet sur l’avenir de cette mesure au-delà de l’année qui commence. L’annonce de l’investissement de 108 millions de dollars sur trois ans pourrait expliquer cette décision, croit-on du côté des associations, mais pour l’instant il y a là un objet d’inquiétude. Il faudra en effet s’assurer que ceux qui perdront du côté du FCPA (moins doté de 25 %) gagnent au moins l’équivalent avec ce qui viendra des agences de développement régional.
Budget 2023-2024 : UN NOUVEAU COUP DE POUCE DE 25 M $ TRÈS FAVORABLEMENT ACCUEILLI PAR LE RÉMI
Le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) se réjouit d’avoir été entendu par le gouvernement du Québec et tient à saluer le travail de la ministre du Tourisme Caroline Proulx. Le budget 2023-2024 renferme en effet 25 millions de dollars supplémentaires sur trois ans pour appuyer les festivals et événements touristiques « qui contribuent au rayonnement et à l’attractivité du Québec comme destination touristique de calibre mondial ».
Concrètement, cela signifierait que l’enveloppe du Programme d’aide aux festivals et événements touristiques pourra rester à un niveau accru par rapport à celui qui prévalait avant la pandémie, ce qui était souhaité par les festivals et événements qui sont confrontés à déstructuration partielle du secteur et à une « surinflation ». Ainsi, au lieu de passer à 25 M $ en 2023-2024, tout indique que l’enveloppe de cette année sera plutôt de quelque 30 M $, alors que la base budgétaire historique est, elle, d’environ 15 M $. L’ajout de cette année s’additionne à celui de l’an passé.
« Alors que se mettent en place les éditions 2023, le gouvernement du Québec soulage bien des maux de tête avec cette mesure budgétaire. Nous espérons poursuivre notre collaboration fructueuse avec le ministère du Tourisme, au bénéfice de l’économie, du tourisme partout sur le territoire, des festivals et événements et, d’abord et avant tout, des festivaliers du Québec et de l’international », a fait valoir le président-directeur général du RÉMI, Martin Roy.
Le Programme d’aide aux festivals et événements touristiques soutient annuellement près de 200 festivals et événements de toutes tailles et dans toutes les régions du Québec.
Mémoire dans le cadre des consultations prébudgétaires 2023-2024 du gouvernement du Québec
Vous pouvez consulter le mémoire déposé par le RÉMI dans le cadre des consultations prébudgétaires du gouvernement du Québec en cliquant sur le lien ci-bas.
La recommandation du RÉMI dans le cadre des consultations prébudgétaires du gouvernement du Québec est présentée ainsi :
Dans un contexte postpandémique difficile, contrer les effets de l’inflation pour l’industrie fragile mais payante des festivals et événements
- En maintenant le financement du Programme d’aide financière aux festivals et événements touristiques à un niveau comparable à celui des deux dernières années jusqu’à la fin de 2024-2025;
- En augmentant l’aide financière maximale pouvant être accordée à la performance touristique pour qu’elle passe de 1 M $ à 1,25 M $ dans le cadre du Programme d’aide financière aux festivals et événements touristiques
Formation du conseil des ministres : HEUREUX DE CONTINUER AVEC CAROLINE PROULX AU TOURISME, LE RÉMI SALUE L’ARRIVÉE DE MATHIEU LACOMBE À LA CULTURE
À la suite de la formation du conseil des ministres à Québec, le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) est heureux de conserver « sa » ministre au Tourisme, Mme Caroline Proulx, et – comme le voulait le slogan de la CAQ – de « continuer » avec elle le développement de l’industrie festivalière et événementielle. L’association salue également l’arrivée de M. Mathieu Lacombe au ministère de la Culture et des Communications, en espérant bâtir avec lui une relation tout aussi fructueuse que l’est, depuis 2018, celle avec sa collègue députée de Berthier. Ainsi, des félicitations sincères sont adressées aux deux ministres, de même qu’à l’ensemble de leurs collègues.
Au cours du dernier mandat et de la pandémie, le RÉMI a pu compter sur Mme Proulx, qui a été solidement aux côtés des festivals et événements, d’abord en leur assurant un financement supplémentaire d’urgence, mais aussi en réglant pour trois ans, jusqu’en 2024-2025, la somme qui est historiquement ajoutée à la base budgétaire du Programme d’aide financière aux festivals et événements touristiques. Cette prévisibilité est chère à l’industrie et à ses représentants.
« Dans un contexte rempli de défis, nous sommes heureux de pouvoir compter sur un regard neuf, celui de M. Lacombe, en même temps que sur l’expérience et la connaissance fine de Mme Proulx », a commenté le président-directeur général du RÉMI, M. Martin Roy.
Le RÉMI rassemble depuis 2000 la plupart des grands événements culturels, sportifs et de divertissement au Québec. En son sein, ses 28 membres actifs et ses 6 membres affiliés se concertent pour échanger sur des problématiques communes et pour faire valoir l’importance économique, sociale et culturelle de ce secteur de l’industrie touristique.
Libérer le plein potentiel du tourisme événementiel et festivalier
Libérer le plein potentiel du tourisme événementiel et festivalier
Une stratégie simple pour favoriser la croissance d’un secteur aux fortes retombées touristiques, économiques, sociales et culturelles
Dans le cadre de la consultation lancée par le ministre du Tourisme, Randy Boissonnault, en vue de l’élaboration de la stratégie fédérale pour la croissance du tourisme postpandémique, Festivals et événements majeurs Canada (FAME), qui travaille étroitement avec le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI), en vient à proposer des mesures structurantes .
LE RÉMI LANCE UN MESSAGE SIMPLE AUX PARTICIPANTS DE PARTOUT : À TOUT DE SUITE !
COUP D'ENVOI DE LA PREMIÈRE SAISON "NORMALE" POUR LES FESTIVALS ET ÉVÉNEMENTS DEPUIS 2019
« À tout de suite ! » C’est ainsi que se résume le message du Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) et de ses membres, alors que se met en branle ces jours-ci une toute première saison qu’on pourrait qualifier de « normale » dans le secteur depuis celle de 2019.
L’année 2022 promet. Déjà, des événements à billetterie ont indiqué qu’ils étaient complets, dont le Festival d’été de Québec. Le fait que dans ce dernier cas la vente ait fracassé un record constitue un signal que l’appétit des festivaliers est grand, à l’aube de la saison.
« Depuis plus de deux ans, on appelle de tous nos vœux le retour des beaux jours, a déclaré le président-directeur général du RÉMI, M. Martin Roy. Il faudra quelques années pour retrouver une situation optimale, mais nous sommes déterminés comme groupe à faire la fête avec les Québécois et les touristes hors-Québec, sachant qu’avec eux viennent d’importantes retombées touristiques et économiques, des recettes dont bénéficient d’autres secteurs très éprouvés ».
Le RÉMI rappelle que les dépenses touristiques faites à l’occasion de la tenue d’un festival le sont généralement au quart dans l’hébergement et au tiers dans la restauration. Mais au-delà, ce sont des artistes, des techniciens et des pyrotechniciens, des agents de sécurité et toutes sortes de corps de métiers qui retrouveront leur travail, en même temps que plusieurs entreprises qui gravitent dans l’écosystème événementiel.
Une vidéo rappelant les difficiles dernières années et la promesse d’un été 2022 extraordinaire, a été mise en ligne. « Cet été, on se retrouve, ensemble, à nouveau. À tout de suite », peut-on notamment y lire.
Le RÉMI en profite pour dévoiler certains chiffres qui témoignent des difficultés vécues par les membres au cours des dernières années :
- Au début de la pandémie, le chiffre d’affaires des membres du RÉMI s’est écroulé, passant de 271,5 M $ à 88 M $, en baisse de 68 %;
- Les revenus autonomes qui comptaient avant la pandémie pour 131,7 M $ sont passés à 14 M $ en 2020, en baisse de 89 %;
- La valeur des commandites privées pour l’ensemble des festivals et événements membres du RÉMI s’est littéralement effondrée, passant de 80,8 M $ en 2019 à 20,5 M $ en 2020. Il s’agissait d’une baisse de 74,5 %, comme en témoignent les états financiers des membres.
Le RÉMI saisit aussi l’occasion pour lancer de nouveaux remerciements aux gouvernements, qui ont accompagné ses membres durant la pandémie, les subventions étant devenues leur « la ligne de vie ». En effet, alors qu’au sein du membrariat l’aide publique représentait 17,3 % en 2019, ce pourcentage est passé à 49,4 % en 2020.
Rapport annuel 2021
Vous pouvez consulter le rapport annuel 2021 du RÉMI en cliquant sur le lien ci-bas.
C’est entre les 2e et 5e vagues de la pandémie de Covid-19 que s’est vécue 2021 pour l’industrie festivalière et événementielle, mais surtout entre des vagues d’espoir et de désespoir.
Ainsi, il a fallu avoir les nerfs solides en 2021, tant au RÉMI que partout, sur le terrain. Il a fallu s’adapter. Prévoir des événements puis les revoir, encore et encore. Des événements ont été tenus dans des conditions surréelles, inimaginables jusqu’aujourd’hui.
On peut aussi espérer qu’enfin l’été 2022 ressemble à celui de 2019, avant que cette pandémie ne mette à l’épreuve le monde incluant – et très sévèrement – l’industrie festivalière et événementielle québécoise.
Budget fédéral 2022 : LE RÉMI ET FAME PERPLEXES
La présentation du budget fédéral 2022-2023 laisse le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) et Festivals et événements majeurs Canada (FAME) perplexes.
Si elles saluent l’ajout de 50 M $ pour indemniser les organismes canadiens des arts, de la culture et du patrimoine pour les pertes de recettes attribuables aux restrictions de santé publique et aux limites de capacité, les associations s’étonnent que le montant ne soit pas plus important et qu’il soit réparti entre Patrimoine canadien, le Conseil des Arts du Canada et Téléfilm Canada. Dans les circonstances, compte tenu du nombre anticipé de bénéficiaires, on ne peut s’attendre à d’importantes bonifications.
Chose curieuse, en ce qui concerne le Patrimoine canadien et les festivals en particulier, le budget 2022-2023 comprend davantage de rappels de mesures annoncées au budget 2021-2022 que d’ajustements ou de bonifications souhaitées.
Pour le RÉMI et FAME, il s’agit d’une occasion ratée de prolonger et bonifier l’Initiative d’appui aux grands festivals et événements, par exemple, ou de rendre permanentes des sommes qui sont ajoutées année après année.