LES GRANDS ÉVÉNEMENTS QUÉBÉCOIS MOBILISÉS, SOLIDAIRES ET FAVORABLES À DE NOUVELLES APPROCHES POUR AFFRONTER LES NOMBREUX DÉFIS AUXQUELS ILS SONT CONFRONTÉS
À QUELQUES SEMAINES DU DÉBUT DE LA SAISON 2023, L’INFLATION, LA PÉNURIE DE MAIN-D’ŒUVRE ET LE RÔLE DES GOUVERNEMENTS AU CENTRE DES DISCUSSIONS
À quelques semaines des premiers rendez-vous de la saison estivale 2023 et alors que s’amorce la Semaine canadienne du tourisme, les dirigeants de grands festivals et événements québécois se sont montrés très préoccupés, mais mobilisés et solidaires, devant l’ampleur des défis auxquels ils sont confrontés. À l’occasion de l’assemblée générale annuelle du Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) qui les a réunis à Montréal, ils ont dit souhaiter que les différents paliers de gouvernement travaillent avec eux à mettre en place des solutions innovantes et qu’ils adoptent parfois de nouvelles approches.
Au sortir d’une expérience éprouvante comme celle de la pandémie, les dirigeants d’événements auraient préféré retrouver une certaine « normalité », mais ils sont plutôt confrontés à une déstructuration de l’industrie et à une « surinflation » dans le secteur. Ils estiment d’ailleurs qu’il en coûtait l’été dernier environ 25 % de plus pour organiser un événement comparable à celui de 2019.
Les revenus autonomes, incluant ceux de billetterie là où il y en a, les commandites et les subventions ne suivent évidemment pas ce rythme insoutenable, ce qui va finir par les confronter à des choix difficiles (réduction des heures d’ouverture, du nombre de scènes, etc.), redoutent-ils. La situation est particulièrement préoccupante pour les festivals et événements qui comptent des volets d’activités présentées gratuitement.
En parallèle, les ressources humaines spécialisées ont été nombreuses à quitter les festivals et événements durant la pandémie, ce qui a aggravé dans le secteur la pénurie de main-d’œuvre qui sévit partout. Les ressources qui sont restées, elles, bénéficient en ce moment du jeu de l’offre et de la demande, au détriment des organisations.
Au sein du membrariat, il y a moyen, croit le RÉMI, de continuer à partager l’expertise, à s’entraider, en allant plus loin, c’est-à-dire, par exemple, en mutualisant des ressources humaines, en partageant des équipements, notamment autour de la Place des Festivals, lorsque la proximité et le calendrier rendent la chose faisable.
Aux grands maux les grands moyens
Si l’occasion était toute désignée pour refaire le point sur les contributions des gouvernements et les récentes annonces faites dans les budgets, à Québec comme à Ottawa, elle l’était toute autant pour amener de nouvelles idées, avenues et approches avec ces précieux partenaires.
- À Montréal, où se trouvent la moitié des membres, le RÉMI espère une forme d’indexation des subventions et un rehaussement du maximum pouvant être octroyé. Il souhaite aussi que des suites soient données à une étude commandée par la Ville juste avant la pandémie, laquelle envisageait par exemple la possibilité pour les événements de tarifer sur le domaine public certaines activités en marge des spectacles ou encore des places assises pour assurer plus de confort aux festivaliers, ce qui leur est impossible à ce jour. À ce sujet, le Regroupement a écrit à la mairesse il y a quelques mois. Évidemment, les autres villes québécoises sont aussi des partenaires importants pour la suite.
- À Ottawa, les grands événements misent plus que jamais sur le ministre du Tourisme, sa future Stratégie fédérale pour la croissance du tourisme, ainsi que sur de récentes annonces contenues au budget. On sent que le gouvernement canadien pourrait être prêt à reconnaitre bientôt l’apport touristique et économique des festivals et événements, en sus du culturel et du social, qui a traditionnellement fait en sorte que Patrimoine canadien était leur vis-à-vis à l’échelle canadienne, alors qu’à Québec, la responsabilité est bien partagée entre le Tourisme et la Culture. Néanmoins, tous constatent que les fonds à Patrimoine canadien sont insuffisants, alors que les bases budgétaires des programmes dont bénéficient les festivals et événements sont les mêmes depuis une quinzaine d’années et ont été établies par le gouvernement Harper.
- Du côté du gouvernement du Québec, le RÉMI salue à nouveau la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, une précieuse alliée qui a fait en sorte que le Programme d’aide aux festivals et événements touristiques soit mieux doté depuis quelques années. Les membres du RÉMI qui sont soutenus par la SODEC et le CALQ espèrent qu’ils pourront bénéficier d’ajustements importants au cours des prochaines années (le programme de la SODEC a été revu récemment et les membres attendent de voir ce que cela donnera concrètement). Le RÉMI plaide pour que Québec s’assure que les associations touristiques régionales participent plus aux montages financiers, comme c’est le cas à Montréal (Tourisme Montréal) et à Québec (Destination Québec Cité) notamment, mais, curieusement, très faiblement ou pas du tout dans certaines autres régions.
Rappelons que la saison des événements majeurs internationaux prend place avec Piknic Électonik, qui est rapidement suivi de Go Vélo Montréal. Partout au Québec, les rendez-vous se succèderont presque sans interruption jusqu’au Festival western St-Tite, suivi quelques semaines plus tard, du Festival du Nouveau cinéma. Avant la pandémie de Covid-19, les 28 membres actifs du RÉMI (et cinq événements affiliés) cumulaient ensemble un chiffre d’affaires de près de 275 millions $. Une étude portant sur 17 d’entre eux avait statué qu’ils avaient généré 290,8 millions $ en valeur ajoutée sur une année, selon l’approche restrictive du gouvernement du Québec.
Budget fédéral 2023 : DES ANNONCES TRÈS PROMETTEUSES POUR LES FESTIVALS ET ÉVÉNEMENTS
Le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) et Festivals et événements majeurs Canada (FAME) qualifient de « très prometteuses » des mesures contenues au budget. Ils constatent qu’ils ont été entendus par le gouvernement fédéral, qui a répondu à certaines de leurs attentes de deux façons précises et ils s’en réjouissent, sous réserve de détails à venir.
En effet, « le budget de 2023 propose de verser 108 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2023-2024, aux agences de développement régional afin d’aider les communautés, les petites entreprises et les organisations sans but lucratif à mettre sur pied des projets et des événements locaux ». Le fait que cette annonce se fasse en lien avec la nouvelle stratégie fédérale pour la croissance du tourisme laisse entrevoir qu’enfin un soutien plus important pourrait être octroyé aux festivals et événements canadiens en vertu de critères économiques et touristiques, pour qu’ils se développent. C’était une demande importante de FAME et du RÉMI, contenue dans le mémoire « Libérer le plein potentiel du tourisme événementiel et festivalier » et soumis dans le cadre de la consultation lancée par le ministre du Tourisme, Randy Boissonnault, dont le travail mérite ici d’être souligné.
D’un autre côté, les festivals et événements demandaient de la prévisibilité et souhaitaient qu’on leur annonce dès maintenant que seront reconduits des investissements faits en 2019-2020 au Développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine. C’est chose faite puisque le budget propose de fournir 14 millions de dollars du deux ans, à compter de 2024-2025, au ministère du Patrimoine canadien. Cet investissement de 7 millions de dollars par année s’ajoute depuis cinq ans à la base budgétaire et aurait pu autrement disparaitre dès le 1er avril 2024. Ici aussi, FAME et le RÉMI ont mené une campagne dans les derniers mois et ils saluent l’écoute du ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, et de son équipe.
Du côté du Fonds du Canada pour la présentation des arts (FCPA), un ajout de 8 M $ était aussi fait à la base budgétaire, mais le budget est muet sur l’avenir de cette mesure au-delà de l’année qui commence. L’annonce de l’investissement de 108 millions de dollars sur trois ans pourrait expliquer cette décision, croit-on du côté des associations, mais pour l’instant il y a là un objet d’inquiétude. Il faudra en effet s’assurer que ceux qui perdront du côté du FCPA (moins doté de 25 %) gagnent au moins l’équivalent avec ce qui viendra des agences de développement régional.
Budget 2023-2024 : UN NOUVEAU COUP DE POUCE DE 25 M $ TRÈS FAVORABLEMENT ACCUEILLI PAR LE RÉMI
Le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) se réjouit d’avoir été entendu par le gouvernement du Québec et tient à saluer le travail de la ministre du Tourisme Caroline Proulx. Le budget 2023-2024 renferme en effet 25 millions de dollars supplémentaires sur trois ans pour appuyer les festivals et événements touristiques « qui contribuent au rayonnement et à l’attractivité du Québec comme destination touristique de calibre mondial ».
Concrètement, cela signifierait que l’enveloppe du Programme d’aide aux festivals et événements touristiques pourra rester à un niveau accru par rapport à celui qui prévalait avant la pandémie, ce qui était souhaité par les festivals et événements qui sont confrontés à déstructuration partielle du secteur et à une « surinflation ». Ainsi, au lieu de passer à 25 M $ en 2023-2024, tout indique que l’enveloppe de cette année sera plutôt de quelque 30 M $, alors que la base budgétaire historique est, elle, d’environ 15 M $. L’ajout de cette année s’additionne à celui de l’an passé.
« Alors que se mettent en place les éditions 2023, le gouvernement du Québec soulage bien des maux de tête avec cette mesure budgétaire. Nous espérons poursuivre notre collaboration fructueuse avec le ministère du Tourisme, au bénéfice de l’économie, du tourisme partout sur le territoire, des festivals et événements et, d’abord et avant tout, des festivaliers du Québec et de l’international », a fait valoir le président-directeur général du RÉMI, Martin Roy.
Le Programme d’aide aux festivals et événements touristiques soutient annuellement près de 200 festivals et événements de toutes tailles et dans toutes les régions du Québec.
Formation du conseil des ministres : HEUREUX DE CONTINUER AVEC CAROLINE PROULX AU TOURISME, LE RÉMI SALUE L’ARRIVÉE DE MATHIEU LACOMBE À LA CULTURE
À la suite de la formation du conseil des ministres à Québec, le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) est heureux de conserver « sa » ministre au Tourisme, Mme Caroline Proulx, et – comme le voulait le slogan de la CAQ – de « continuer » avec elle le développement de l’industrie festivalière et événementielle. L’association salue également l’arrivée de M. Mathieu Lacombe au ministère de la Culture et des Communications, en espérant bâtir avec lui une relation tout aussi fructueuse que l’est, depuis 2018, celle avec sa collègue députée de Berthier. Ainsi, des félicitations sincères sont adressées aux deux ministres, de même qu’à l’ensemble de leurs collègues.
Au cours du dernier mandat et de la pandémie, le RÉMI a pu compter sur Mme Proulx, qui a été solidement aux côtés des festivals et événements, d’abord en leur assurant un financement supplémentaire d’urgence, mais aussi en réglant pour trois ans, jusqu’en 2024-2025, la somme qui est historiquement ajoutée à la base budgétaire du Programme d’aide financière aux festivals et événements touristiques. Cette prévisibilité est chère à l’industrie et à ses représentants.
« Dans un contexte rempli de défis, nous sommes heureux de pouvoir compter sur un regard neuf, celui de M. Lacombe, en même temps que sur l’expérience et la connaissance fine de Mme Proulx », a commenté le président-directeur général du RÉMI, M. Martin Roy.
Le RÉMI rassemble depuis 2000 la plupart des grands événements culturels, sportifs et de divertissement au Québec. En son sein, ses 28 membres actifs et ses 6 membres affiliés se concertent pour échanger sur des problématiques communes et pour faire valoir l’importance économique, sociale et culturelle de ce secteur de l’industrie touristique.
LE RÉMI LANCE UN MESSAGE SIMPLE AUX PARTICIPANTS DE PARTOUT : À TOUT DE SUITE !
COUP D'ENVOI DE LA PREMIÈRE SAISON "NORMALE" POUR LES FESTIVALS ET ÉVÉNEMENTS DEPUIS 2019
« À tout de suite ! » C’est ainsi que se résume le message du Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) et de ses membres, alors que se met en branle ces jours-ci une toute première saison qu’on pourrait qualifier de « normale » dans le secteur depuis celle de 2019.
L’année 2022 promet. Déjà, des événements à billetterie ont indiqué qu’ils étaient complets, dont le Festival d’été de Québec. Le fait que dans ce dernier cas la vente ait fracassé un record constitue un signal que l’appétit des festivaliers est grand, à l’aube de la saison.
« Depuis plus de deux ans, on appelle de tous nos vœux le retour des beaux jours, a déclaré le président-directeur général du RÉMI, M. Martin Roy. Il faudra quelques années pour retrouver une situation optimale, mais nous sommes déterminés comme groupe à faire la fête avec les Québécois et les touristes hors-Québec, sachant qu’avec eux viennent d’importantes retombées touristiques et économiques, des recettes dont bénéficient d’autres secteurs très éprouvés ».
Le RÉMI rappelle que les dépenses touristiques faites à l’occasion de la tenue d’un festival le sont généralement au quart dans l’hébergement et au tiers dans la restauration. Mais au-delà, ce sont des artistes, des techniciens et des pyrotechniciens, des agents de sécurité et toutes sortes de corps de métiers qui retrouveront leur travail, en même temps que plusieurs entreprises qui gravitent dans l’écosystème événementiel.
Une vidéo rappelant les difficiles dernières années et la promesse d’un été 2022 extraordinaire, a été mise en ligne. « Cet été, on se retrouve, ensemble, à nouveau. À tout de suite », peut-on notamment y lire.
Le RÉMI en profite pour dévoiler certains chiffres qui témoignent des difficultés vécues par les membres au cours des dernières années :
- Au début de la pandémie, le chiffre d’affaires des membres du RÉMI s’est écroulé, passant de 271,5 M $ à 88 M $, en baisse de 68 %;
- Les revenus autonomes qui comptaient avant la pandémie pour 131,7 M $ sont passés à 14 M $ en 2020, en baisse de 89 %;
- La valeur des commandites privées pour l’ensemble des festivals et événements membres du RÉMI s’est littéralement effondrée, passant de 80,8 M $ en 2019 à 20,5 M $ en 2020. Il s’agissait d’une baisse de 74,5 %, comme en témoignent les états financiers des membres.
Le RÉMI saisit aussi l’occasion pour lancer de nouveaux remerciements aux gouvernements, qui ont accompagné ses membres durant la pandémie, les subventions étant devenues leur « la ligne de vie ». En effet, alors qu’au sein du membrariat l’aide publique représentait 17,3 % en 2019, ce pourcentage est passé à 49,4 % en 2020.
Budget fédéral 2022 : LE RÉMI ET FAME PERPLEXES
La présentation du budget fédéral 2022-2023 laisse le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) et Festivals et événements majeurs Canada (FAME) perplexes.
Si elles saluent l’ajout de 50 M $ pour indemniser les organismes canadiens des arts, de la culture et du patrimoine pour les pertes de recettes attribuables aux restrictions de santé publique et aux limites de capacité, les associations s’étonnent que le montant ne soit pas plus important et qu’il soit réparti entre Patrimoine canadien, le Conseil des Arts du Canada et Téléfilm Canada. Dans les circonstances, compte tenu du nombre anticipé de bénéficiaires, on ne peut s’attendre à d’importantes bonifications.
Chose curieuse, en ce qui concerne le Patrimoine canadien et les festivals en particulier, le budget 2022-2023 comprend davantage de rappels de mesures annoncées au budget 2021-2022 que d’ajustements ou de bonifications souhaitées.
Pour le RÉMI et FAME, il s’agit d’une occasion ratée de prolonger et bonifier l’Initiative d’appui aux grands festivals et événements, par exemple, ou de rendre permanentes des sommes qui sont ajoutées année après année.
BUDGET 2022-2023 : SOULAGEMENT ET ENTHOUSIASME DU CÔTÉ DU REGROUPEMENT DES ÉVÉNEMENTS MAJEURS INTERNATIONAUX (RÉMI)
Le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) accueille avec soulagement et enthousiasme les mesures contenues dans le budget 2022-2023 qui permettront dès cette année au secteur d’avoir un financement comparable à 2021-2022, soit environ 35 M$, via le Programme d’aide financière aux festivals et événements touristiques du ministère du Tourisme.
Bien que les détails restent à être dévoilés, le RÉMI se réjouit de savoir que le gouvernement entend poursuivre le soutien aux festivals et aux événements touristiques à même une enveloppe de 102 M$ sur cinq ans qui servira aussi à consolider l’expertise et la capacité d’intervention des associations touristiques régionales (ATR) et à développer et structurer l’offre touristique régionale par l’entremise des ententes de partenariat régional (EPRT). Le Regroupement attendra donc avec impatience de connaitre la répartition de cette enveloppe entre ces trois pôles d’intervention identifiés pour « favoriser un accompagnement adapté aux réalités des régions touristiques et de leurs entreprises ».
Considérant que les festivals et événements québécois ont été privés de l’essentiel de leurs revenus autonomes depuis le début de la pandémie et que ces derniers représentent normalement 84 % des revenus des membres du RÉMI, l’association avait demandé d’augmenter le budget du Programme d’aide financière aux festivals et événements touristiques, qui est devenu l’une des seules sources de revenus.
« Nous pouvons entrevoir un retour des festivals et événements, de même qu’un retour de leurs modèles d’affaires traditionnels, mais d’ici là, l’aide des gouvernements demeure essentielle », a fait valoir le président-directeur général du RÉMI, Martin Roy.
Avant la pandémie, le budget du Programme d’aide aux festivals et événements touristiques était d’un peu moins de 25 M$ par année. Le Programme soutient annuellement près de 200 festivals et événements de toutes tailles et dans toutes les régions du Québec.
COUP D’ENVOI D’UNE SAISON DIFFÉRENTE QUI FERA DU BIEN DU CÔTÉ DES FESTIVALS ET ÉVÉNEMENTS : QUE LA FÊTE RECOMMENCE!
À quelques jours de l’entrée en vigueur de nouvelles règles sanitaires en ce qui concerne les festivals et événements et alors que commence une saison différente de rendez-vous, des dirigeants de l’industrie et leur association – le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) – ont invité les Québécoises et Québécois à les retrouver cet été à de multiples occasions qui feront du bien.
Durant ce coup d’envoi virtuel de la saison, ils ont aussi pris l’engagement d’offrir un cadre sanitaire sécuritaire à leurs festivaliers et ont dit compter sur leur plus étroite collaboration et leur compréhension.
Les représentants de grands événements se sont montrés heureux de participer au retour à une certaine « normalité », de retrouver une partie de leurs festivaliers, tout en étant ravis de redonner du travail à leurs équipes, aux artisans et techniciens qui gravitent autour, tout comme à l’ensemble de l’écosystème qui va des firmes de son, d’éclairage et d’effets spéciaux, par exemple, jusqu’aux restaurateurs et hôteliers qui ont, eux aussi, beaucoup souffert durant la pandémie de COVID-19.
La saison qui commence normalement autour de la Fête des Patriotes se mettra en branle cette année au lendemain de la Fête nationale, au FestiVoix de Trois-Rivières, et elle se déploiera partout au Québec jusqu’à la mi-septembre. Elle comprend notamment quatre événements qui ont repoussé leurs dates, soit les Francos de Montréal, le Festival international de jazz de Montréal, Go Vélo Montréal et l’International des Feux Loto-Québec qui a choisi d’offrir un spectacle pyrotechnique à la Fête du Travail. En incluant les membres affiliés du RÉMI, plus de 25 événements importants se dérouleront d’ici à la clôture du Festival western de St-Tite.
REMERCIEMENTS AUX GOUVERNEMENTS
En présence de la ministre du Tourisme, Mme Caroline Proulx, et du ministre du Patrimoine canadien, M. Steven Guilbeault, le RÉMI en a profité pour réitérer ses remerciements aux gouvernements du Québec et du Canada. En effet, les budgets présentés récemment comprenaient des sommes importantes qui suppléent pour une part à la disparition quasi complète des revenus autonomes des festivals et événements. Ces derniers ont été privés de leur public « en personne » depuis avril 2020. Les revenus autonomes (de billetterie, de ventes sur le site, de commanditaires, etc.) représentent normalement 84 % des revenus totaux des membres du RÉMI.
NOUVELLES RÈGLES DÈS VENDREDI
À compter de ce vendredi, les règles sanitaires changeront afin de permettre une capacité de 3 500 personnes assises sans obligation de sections distinctes. Il sera possible d’accueillir jusqu’à 3 500 festivaliers debout (ou assis sans places fixes) sur un site, en autant que cela se fasse par l’addition de sections indépendantes contenant chacune jusqu’à 250 personnes au maximum et prévoyant que chaque « bulle » dispose d’assez d’espace pour maintenir une distanciation adéquate. On pourra également multiplier les sites comptant 3 500 participants, en autant qu’ils soient éloignés de 500 m.
Pour la présidente du conseil d’administration du RÉMI, Mme Louise Beaudoin, la saison qui s’amène est une occasion privilégiée de se retrouver. « Les événements québécois forment une part de notre identité collective, a-t-elle déclaré. À travers eux, célébrons-nous. Célébrons ce que nous avons bien fait ensemble et solidairement depuis près de 16 mois ». Quant au président-directeur général du Regroupement, M. Martin Roy, il a lancé un appel plus large aux communautés de partout au Québec, non seulement pour qu’elles participent à leurs événements, autant que le permettront les règles, mais aussi qu’elles les soutiennent. « Les temps ont été durs. Nous comptons sur les commanditaires et les partenaires de toutes sortes pour qu’ils reviennent à nos côtés et fassent de cette saison inédite un succès inspirant et durable, un tremplin vers 2022 », a-t-il ajouté.
Budget fédéral 2021 : FAME ET LE RÉMI EXTRÊMEMENT RECONNAISSANTS ENVERS LE GOUVERNEMENT TRUDEAU
Le très attendu budget fédéral 2021-2022, publié aujourd'hui, contenait les meilleures nouvelles pour les festivals et événements depuis un an, sinon plus.
Plus précisément, le gouvernement du Canada a répondu à la recommandation de soutenir les festivals et événements avec pas moins de 200 millions $ pour les grands festivals (à travers les agences de développement économique) et 200 millions $ pour appuyer notamment les festivals locaux (par l’entremise de Patrimoine canadien).
Pour cela, Festivals et événements majeurs Canada (FAME) et le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) sont extrêmement reconnaissantes envers le gouvernement Trudeau. Les associations soulignent le travail du ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault, et celui de la ministre du Développement économique, Mélanie Joly, tout comme l’écoute de la ministre des Finances, Chrystia Freeland. Elles les remercient chaleureusement, de même que leurs équipes.
Le gouvernement du Canada reconduit aussi des sommes « hors-COVID » ajoutées en 2019 au Fonds du Canada pour la présentation des arts et au Développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine, les deux principaux outils bénéficiant aux festivals et événements. L’ajout annuel qui avait alors été fait, de l’ordre de 15 M $, n’avait été prévu que pour deux ans, avant d’être refait pour une année. Le voilà qui est prolongé pour deux autres années, incluant 2023-2024.
Par ailleurs, les associations avaient été très actives, notamment au sein de la Coalition des entreprises les plus durement touchées, pour que la Subvention salariale d’urgence du Canada soit de nouveau prolongée, puisque celle-ci permet de maintenir les équipes en place et l’expertise. Sa prolongation jusqu’à la fin de septembre par le gouvernement canadien est une excellente nouvelle
Pour FAME, qui représente plus de 500 événements à travers le Canada, ces mesures reconnaissent aussi le rôle fondamental joué par les festivals et les événements dans l’écosystème culturel et touristique du Canada.
« Si la pandémie est loin d’être terminée, les Canadiennes et Canadiens peuvent aujourd’hui espérer raisonnablement conserver au terme de celle-ci les festivals et événements qui leur sont chers, où ils pourront dès que possible à nouveau célébrer avec leurs proches et leur communauté », a déclaré le directeur général de FAME et président-directeur général du RÉMI, Martin Roy.
Une étude de KPMG réalisée en 2017 a évalué qu'un groupe de 17 événements canadiens a généré un impact économique annuel de 290,8 M $ au PIB, créé ou maintenu l'équivalent de 4606 emplois (équivalent temps plein) et produit des revenus fiscaux de 66,6 M $ dont 17,3 M $ sont allés au gouvernement fédéral. Cette même étude a conclu que le gouvernement canadien a récupéré 1,78 fois son investissement dans les festivals et événements sous forme de taxes et d’impôts.
Enfin, FAME offre son plein soutien à la mise en œuvre des nouvelles mesures annoncées dans le budget fédéral et se réjouit d'aider le gouvernement à exploiter davantage l'énorme potentiel du secteur des festivals et événements pour stimuler la reprise économique et touristique à la suite de la crise sanitaire de la COVID-19.
BUDGET 2021 : LE RÉMI REMERCIE LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC
Le Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) remercie le gouvernement du Québec, et plus particulièrement la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, pour avoir inclus dans le budget du Québec 2021-2022 un ajout de 15 M $ sur les deux prochaines années dans l’enveloppe du Programme d’aide aux festivals et événements touristiques, soit 10 M $ dès cette année et 4,9 M $ l’an prochain.
Considérant que les festivals et événements québécois ont été privés de l’essentiel de leurs revenus autonomes depuis le début de la pandémie et que ces derniers représentent normalement 84 % des revenus des membres du RÉMI, l’association avait demandé d’augmenter le budget du Programme d’aide financière aux festivals et événements touristiques, qui est devenu l’une des seules sources de revenus.
« Cela contribuera à maintenir en place les équipes, leur expertise, tout en offrant aux Québécoises et Québécois des activités, quelles qu’elles soient, en fonction des règles sanitaires qui prévaudront d’ici le “vrai” retour à la normale », a fait valoir le président-directeur général du RÉMI, Martin Roy.
Le budget du Programme d’aide aux festivals et événements touristiques était avant cette annonce d’environ 25 M$ par année. Le Programme soutient annuellement près de 200 festivals et événements de toutes tailles et dans toutes les régions du Québec.